Les larmes qui appellent sans ne jamais venir
Au fond de toi, les désirs s’y baignent
S’entrelacent et s’éparpillent
Tu gâches ton temps
A collecter ce qu’il y a de pire
Tu brasses ton malheur
A satisfaire les amateur
Fêlure verticale, sans que rien ne coule
Se dire que même les larmes te sont interdites
Garder en soi sans jamais partager
Car si dire est difficile, l’entendre serait pire
A mi vie, hésiter encore
Avec dans les yeux l’abnégation des chiens
bien que non coupable attendre la clémence
S’excuser de vivre, car ceux qui devait nous donner
Nous ont privé.
Je sais qu’il est idiot
D’attendre ce qui ne pourra venir
Le temps est passé et ce qui est perdu l’est a tout jamais
L’injustice domine, et brasse le bain des larmes
L’injustice ouvre les yeux sur un monde sans avenir
Sentir que l’on pourrait
si l’amour ne nous avait manqué
sentir que l’on pourrait
si l’amour refusé n’avait creusé
l’écho des larmes qui dans se puit
gueule chaque minutes de nos nuits
Sentir le talent nous pousser
Et voir que rien ne bouge
Croire l’art, récompense !
Croire l’art, mère qui comblerait
Sans ne jamais se rassasier
Ressentir les difficultés comme une fatalité
Comme si dans la foule un doigt nous montrait
Se croire a l’abri comme oublié
Et puis d’un coup, d’un seul, être démasqué
Les murs que l’on frôle
Nous pousse sur la rue
Les murs que l’on frôle
Nous….. garde a vue
Ressentir le couperet qui juge nos actes
Être vigilant a la malade
Guetter le pire quand le meilleur se pointe
et s’étouffer d’un rien quand il y a pire
La peine draine tes veines
Et se braque a la verticale
Comme une course rompu de peur
Comme une course fatale
les larmes qui appellent sans ne pouvoir venir
Rongent patiemment ton belle avenir
Les larmes qui appellent et que tu ne peux oublier
Les larmes qui t’appellent sans ne jamais couler
Faire et défaire, Sans relâche
Se voir et puis se quitter
Et se promettre …
Des lendemains alors que tout est déjà loin.
Croire en l’histoire, et la noter
Sur un coin de bière,
quand il nous prends des idées
de se jeter et puis, se rattraper
pour sentir la vie qui nous tiens
dépenser du souffle a tout vas
riche a crever
s’endetter de ce qui nous manque
pauvre a vivre
aux sueurs extirpés
sans savoir pourquoi
ni ce qui fait se lever
ni ce qui fait se coucher
ramper sous toi
sans se demander..
s’il est de bon ton de se confier
être bientôt a tes cotés
changer de peau, de poche
et de cet univers qui désormais
sert de mère
téter l’invisible…
téter l’infini
être mort
sans le savoir encore